samedi 16 novembre 2013

Les nuisances nocturnes augmentent, réagissez avec-nous !

Sensibles au problème dramatique de l’hyper alcoolisation de certains jeunes,  nous considérons qu’elle n’est pas la cause exclusive des nuisances nocturnes.

Après une période de dialogue avec les différents services de la ville et des acteurs urbains (débits de boisson …) et malgré certains résultats, leurs réponses ne donnent pas satisfaction aux habitants du centre-ville.


Malgré nos plaintes sur l’extension sauvage de certaines terrasses en été, des contre terrasses ont été autorisées par la mairie.


Les pouvoirs publics justifient leur impuissance en qualifiant certains problèmes de « phénomène de société » ou se retranchent derrière l’insuffisance des effectifs de police.


Au contraire, nous considérons que c’est à eux qu’il appartient de réfléchir et de trouver des solutions en agissant par exemple sur les ventes d’alcool, en renforçant la présence policière le soir et surtout en se positionnant fermement vis-à-vis de certains débits de boisson qui, selon nous, favorisent ce phénomène en permettant à ces jeunes de poursuivre leur soirée dans les bars après s’être alcoolisés chez eux .


Face à la volonté affichée de la ville de Nantes d’étendre le domaine du commerce, du tourisme et de la fête, les habitants sont menacés dans leur qualité de vie.


Certes nous avons choisi d’habiter en centre-ville et acceptons par conséquent l’animation et certaines contraintes mais nous refusons les débordements.
Il convient maintenant de recourir à d’autres moyens pour être respectés dans notre souhait de dormir tranquilles, notamment en faisant appliquer les dispositions légales existantes.


Alors que les travaux place Graslin sont quasi fini et que les aménagements de la rue Jean Jacques Rousseau en zone piétonne ont commencés, nous sommes inquiets : une nouvelle mobilisation s’impose.

Premières victimes des nuisances nocturnes liées à la clientèle de certains bars, nous demandons une limitation des capacités d’accueil des débits de boisson par une réduction de l’amplitude de leurs heures d’ouverture, la fermeture des terrasses à 23 heures l'été et une réelle présence policière dissuasive après minuit.