samedi 16 novembre 2013

Compte rendu de la rencontre entre l’ Association Les Rues de Graslin et des élus de la Ville de Nantes, le 21 octobre 2013


Des représentants du bureau de l’association accompagnés de membres ont été reçus, suite à leur demande, par des représentants de la Ville, dirigés par les deux adjoints, Alain ROBERT, en charge de l’urbanisme et Raymond LANNUZEL, chargé du quartier.

L. Johansson, Président des Rues de Graslin, a ouvert la rencontre en soulignant l’inquiétude des habitants du Centre-Ville confrontés au développement récent de l’insécurité dans le Quartier Graslin, où l’on constate l’apparition de rixes violentes et une vague de cambriolage. Un de nos adhérents, témoigne de l’agression dont il a été victime avec sa famille (des individus participant à une rixe dans la rue ont pénétré dans son immeuble après en avoir forcé la porte et ont tenté de forcer la porte de son appartement). Un membre du bureau de l’association, témoigne du récent cambriolage dont il a été victime et d’une rixe extrêmement violente qui s’est déroulée au pied de son immeuble.

Le président rappelle une nouvelle fois les positions de l’association Les Rues de Graslin : la municipalité, et en premier le Maire qui la dirige, sont les premiers responsables de la sécurité des habitants, les rues du centre-ville sont abandonnées aux bandes de noctambules, ivres et excités, qui sortent des établissements de nuit entre 23 heures et 6 ou 7 heure du matin, l’association n’accepte pas que les dirigeants de la Ville se défaussent sur les services de l’Etat, Préfet et police nationale, la politique de développement de la Vie Nocturne qu’ils mènent obstinément et qui se traduit concrètement par un nombre excessif d’autorisations d’ ouverture nocturne de terrasses de bars, est à l’origine des nuisances dont souffrent les habitants, nuisances qui poussent certains à déménager. Il rappelle que la demande d’audience auprès du nouveau Maire  de Nantes présentée le 6 août dernier reste toujours sans réponse.

Alain Robert répond « qu’il n’est pas surpris, qu’il entend les problèmes des habitants du centre-ville » mais affirme, une nouvelle fois, que « la Ville de Nantes n’entend pas modifier sa politique de développement de l’animation nocturne », ce qui fait douter de l’écoute des responsables municipaux. Il affirme à nouveau que la municipalité considère que la sécurité et la tranquillité des habitants entre 2 heures et 7 heures du matin relèvent de la responsabilité du Préfet et de la police nationale et suggère à l’association de les interpeller. Raymond Lannuzel ajoute que « l’animation nocturne est le complément indispensable de la piétonisation du centre-ville ».

Au cours de cette rencontre, les fonctionnaire de la Ville ont expliqué que l’interdiction de la vente d’alcool par les épiceries de nuit est limitée à Nantes à 3 jours par semaine (au lieu de toute la semaine à Rennes) parce que cette interdiction a été prononcée par la municipalité et non par le Préfet, ils ont insisté pour que les habitants appellent les services de police, municipale et nationale, en cas de tapage et portent plainte auprès des commissariats (les n° de téléphone utiles sont diffusés par l’association, il est possible de porter plainte par internet) l’association souligne que l’on peut se plaindre du tapage quel que soit son horaire, de jour comme de nuit.

En conclusion, Le président a rappelé les revendications du Collectif des associations du centre-ville qui ont été envoyées au Maire de Nantes et au Préfet au moyen d’une lettre ouverte.