Des représentants du bureau de l’association accompagnés de
membres ont été reçus, suite à leur demande, par des représentants de la Ville,
dirigés par les deux adjoints, Alain ROBERT, en charge de l’urbanisme et
Raymond LANNUZEL, chargé du quartier.
L. Johansson, Président des Rues
de Graslin, a ouvert la rencontre en soulignant l’inquiétude des habitants du
Centre-Ville confrontés au développement récent de l’insécurité dans le
Quartier Graslin, où l’on constate l’apparition de rixes violentes et une vague
de cambriolage. Un de nos adhérents, témoigne de l’agression dont
il a été victime avec sa famille (des individus participant à une rixe dans la
rue ont pénétré dans son immeuble après en avoir forcé la porte et ont tenté de
forcer la porte de son appartement). Un membre du bureau de
l’association, témoigne du récent cambriolage dont il a été victime et d’une
rixe extrêmement violente qui s’est déroulée au pied de son immeuble.
Le président rappelle une
nouvelle fois les positions de l’association Les Rues de Graslin : la
municipalité, et en premier le Maire qui la dirige, sont les premiers
responsables de la sécurité des habitants, les rues du centre-ville sont
abandonnées aux bandes de noctambules, ivres et excités, qui sortent des
établissements de nuit entre 23 heures et 6 ou 7 heure du matin, l’association
n’accepte pas que les dirigeants de la Ville se défaussent sur les services de
l’Etat, Préfet et police nationale, la politique de développement de la Vie
Nocturne qu’ils mènent obstinément et qui se traduit concrètement par un nombre
excessif d’autorisations d’ ouverture nocturne de terrasses de bars, est à l’origine
des nuisances dont souffrent les habitants, nuisances qui poussent certains à
déménager. Il rappelle que la demande d’audience auprès du nouveau Maire de Nantes présentée le 6 août dernier reste toujours
sans réponse.
Alain Robert répond « qu’il
n’est pas surpris, qu’il entend les problèmes des habitants du centre-ville »
mais affirme, une nouvelle fois, que « la Ville de Nantes n’entend pas
modifier sa politique de développement de l’animation nocturne », ce qui
fait douter de l’écoute des responsables municipaux. Il affirme à nouveau que
la municipalité considère que la sécurité et la tranquillité des habitants
entre 2 heures et 7 heures du matin relèvent de la responsabilité du Préfet et
de la police nationale et suggère à l’association de les interpeller. Raymond Lannuzel
ajoute que « l’animation nocturne est le complément indispensable de la
piétonisation du centre-ville ».
Au cours de cette rencontre, les
fonctionnaire de la Ville ont expliqué que l’interdiction de la vente d’alcool
par les épiceries de nuit est limitée à Nantes à 3 jours par semaine (au lieu
de toute la semaine à Rennes) parce que cette interdiction a été prononcée par
la municipalité et non par le Préfet, ils ont insisté pour que les habitants
appellent les services de police, municipale et nationale, en cas de tapage et
portent plainte auprès des commissariats (les n° de téléphone utiles sont
diffusés par l’association, il est possible de porter plainte par internet) l’association
souligne que l’on peut se plaindre du tapage quel que soit son horaire, de jour
comme de nuit.
En conclusion, Le président a
rappelé les revendications du Collectif des associations du centre-ville qui
ont été envoyées au Maire de Nantes et au Préfet au moyen d’une lettre ouverte.