mardi 31 décembre 2013

Le 7 décembre, le bureau des rues de Graslin a rencontré Johanna Rolland

Accompagnée d’Alain Robert, J. Rolland est venue rencontrer les membres du bureau de l’association, samedi  7 décembre.
Après une présentation des difficultés auxquelles sont confrontées les habitants du centre-ville et des propositions de l’association, un dialogue nourri s’est engagé avec la candidate socialiste à la mairie de Nantes et A. Robert.
Les membres du Bureau ont rappelé que s’ils comprenaient la politique d’embellissement et de développement touristique de Nantes, ils constataient une insuffisance flagrante voire une absence de réponse aux  effets pervers de cette politique,  accentués par l’extension des zones piétonnes : nuisances sonores, insalubrité, violence urbaine. A cet égard, comment ne pas être surpris, voire choqué, de voir le nom de la Ville de Nantes associé  à celui de brasseurs connus  sur les affiches promouvant le festival « Bars Bars », dans une période où la municipalité affirme faire une priorité de la lutte contre le phénomène d’hyper alcoolisation sur la voie publique des jeunes  et des moins jeunes.  
En réponse, Mme Rolland a présenté quelques unes des propositions de son programme en matière de sécurité et de propreté : accompagnement de l’isolation phonique des cafés concerts, mise en œuvre de 10 propositions en matière de sécurité, dont la création d’un « office de sécurité publique  et l’îlotage de proximité par des équipes mixtes composées de policiers municipaux et de médiateurs, création également d’une « commission propreté ». J. Rolland a également fait part de sa demande de renforcement des effectifs de la police d’Etat à Nantes. Elle a en revanche refusé de prendre des engagements sur les horaires des terrasses.
Les membres du bureau ont répliqué en s’étonnant que la Ville envisage d’aider les bars à s’isoler mais non les habitants, ils ont également rappelé avec force qu’une terrasse même « bien tenue » par l’exploitant  est en elle même une nuisance sonore, la fermeture à une heure compatible avec le sommeil des habitants, est donc indispensable.  Ils ont également souligné le caractère dilatoire de la proposition de créer de nouvelles commissions alors qu’il existe actuellement  une commission municipale des débits de boissons  dont l’accès est refusé aux représentants des habitants. En réponse, J. Rolland a accepté d’engager des discussions sur l’ouverture aux habitants de cette commission municipale des débits de boissons (un rendez-vous avec M. G. Nicolas a ultérieurement été fixé le 7 janvier prochain).